Le 2ème Café du COTA se tiendra ce 27 février de 9h30 à 17h à l’Horloge du Sud (Bruxelles).
Nous aborderons en particulier les implications de la criminalisation de la contestation sociale sur l’action politique et les organisations des sociétés civiles du « Nord » et du « Sud ».
Nous vous invitons à partager ensemble un café et/ou un lunch, tout en échangeant sur nos expériences, nos points de vue, nos analyses à propos de la criminalisation de la contestation sociale et de ses implications.
Une limitation croissante du droit de grève, de plus en plus de résistances collectives décrétées comme illégales et relevant de lois d’urgence, une militarisation des forces de l’ordre, une hausse de la brutalité policière, des pressions et des actes d’intimidation à l’encontre des militants et défenseurs des droits humains et de l’environnement, une instrumentalisation des médias au profit du pouvoir en place, une restriction insidieuse des libertés d’expression, de pensée et d’association… Sans compter le tournant amorcé à la suite des attentats du 11 septembre 2001 en matière de lutte contre le terrorisme qui contribue à la construction d’une vision sécuritaire du monde justifiant une atteinte à ces libertés.
Le droit pénal et la législation anti-terroriste en particulier ainsi que l’imposition d’une série de réglementations internationales et d’accords (TLC, TTIP…), peuvent devenir les instruments légaux de la criminalisation de la contestation sociale. Ils peuvent contribuer à
limiter la critique ouverte de structures inégalitaires et/ou liberticides et d’un modèle néolibéral dominant. Cette répression à l’égard des mouvements sociaux en toute légalité résonne comme un marqueur d’alerte par rapport à nos droits et libertés, fondements d’une société démocratique.
Vous pouvez consulter le programme de la journée et les détails pratiques ici : Cafés#2 – Criminalisation