Les observations et analyses réalisées ses dernières années nous montrent un intérêt croissant des ONG belges et des acteurs du développement en général pour les dispositifs susceptibles d’améliorer et de mieux potentialiser les échanges entre partenaires, entre les projets et leurs bénéficiaires, entre acteurs du développement autour d’un projet ou d’une région ou d’une problématiques donnés, ce qui implique d’égaliser l’accès à l’information et aux outils et moyens de communication.
Cela s’accomplit par la multiplication d’initiatives visant l’instauration de systèmes de récolte et d’échange d’informations à gestion collective. Ces initiatives n’en sont encore pour la plupart qu’à des stades expérimentaux.
Les organisations qui se sont engagées dans cette voie ou qui entrevoient la possibilité de le faire, manifestent toutes le besoin d’en savoir davantage sur les autres projets du même ordre, les outils et méthodologies utiles… Il nous semblait intéressant de revenir plus en détail sur ce phénomène afin d’en mieux comprendre les enjeux.
Comment ces systèmes fonctionnent-ils ? Quelles éléments méthodologiques retenir ? Quelle est leur influence sur les relations de partenariat et les conceptions de la participation au développement ? Quels défis de gestion ces activités génèrent-elle ? Quel est leur apport réel pour la mise en œuvre et la gestion des projets de développement ?